Plan
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Gisement
- pratiques actuelles -
capacité
d'accueil - préconisation - suivi du plan -
Convention
Les
déchets du BTP sont constitués de déchets inertes (solides minéraux, béton,
brique, céramique...), DIB - déchets industriels banals - (bois, plastiques,
métaux...) et de DIS - déchets industriels spéciaux - (bois traités,
résidus de peintures, solvants...). Pour l'essentiel ces déchets sont produits
par les professionnels du secteur qui ont la responsabilité de leur
élimination.
Le
gisement des déchets produits par l'activité du bâtiment (démolition,
construction neuve, réhabilitation) est connu plus précisément que celui du
secteur des travaux publics.
Pour
l'activité bâtiment, on estime la production à 460 kg/hab/an se
décomposant comme indiqué dans le tableau suivant. Ces données sont
relativement constantes depuis plusieurs années et ne prennent pas en compte
les matériaux de terrassement issus des chantiers du bâtiment.

Pour
l'activité de travaux publics et terrassement, on estime la production à 1600
kg/hab/an se décomposant comme indiqué dans le tableau suivant. Ce
gisement reste cependant extrêmement variable d'une année à l'autre, en
fonction de l'ampleur et de la nature des grands travaux entrepris sur le
département (voirie, rail ... ). Ce gisement représente la quantité de
déchets produits et évacués hors du chantier.

Au
total, le gisement des déchets du BTP est donc évalué à 1 300 000 t/an.
Cette valeur doit cependant être prise avec prudence compte tenu de la
variabilité annuelle de la production de déchets provenant de l'activité
travaux publics.
Trois
pôles majeurs de production ont été identifiés sur le département. Il
s'agit des zones autour d'Alès, de Nîmes et celle comprise entre Bagnols-sur-Cèze
et les Angles.
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