Déchets du BTP
Languedoc Roussillon

 

 

 

 

 

Plan départemental de la Lozère - Accéder aux documents du plan

Gisement - pratiques actuelles - capacité d'accueil - préconisation - suivi du plan - Convention

Un objectif minimal de 30% de valorisation a été fixé. 70% des déchets inertes ont donc été pris en compte pour la recherche de solutions organisées au niveau départemental soit 150 000 Tonnes.

Deux scénarios ont été étudiés pour la recherche de solutions pour ces déchets :

a - scénario 1 : un centre d’enfouissement de classe 3 par canton plus 6 plates-formes de tri

Avantages :

  • débouché local direct pour les déchets inertes ;

  • forte responsabilisation des producteurs ;

  • faible tonnage résiduel si le tri est suffisamment poussé ;

  • pas de nécessité d’équipement de tri de grosse capacité pour les déchets de chantier.

Inconvénients :

  • scénario soumis à un tri à la source de bonne qualité ;

  • nombre important de sites d’enfouissement, soumis à la réglementation sur les décharges de classe 3, à créer et à contrôler ;

  • possibilité de dérive si les producteurs ne respectent pas les règles.

Bilan financier :

  • total annuel : 9 175 000 F

  • 58 F par tonne de déchets de chantier. 

b - scénario 2 : un centre de transit par canton plus 6 plates-formes de tri avec centre d’enfouissement de classe 3.

Avantages :

  • lieu de dépôt local pour les déchets de chantier, inertes ou en mélange ;

  • sites plus facilement contrôlables que les centres d’enfouissement ;

  • place nécessaire réduite, qui accroit la possibilité de couplage avec les déchetteries ;

  • si les tonnages de déchets de chantier diminuent grâce à la réutilisation, ce scénario devient mieux adapté ;

  • les initiatives privées peuvent facilement prendre place dans ce scénario pour le tri et la valorisation des déchets de chantier en mélange ;

  • moins de sites soumis à la réglementation sur les décharges de classe 3.

Inconvénients :

  • transport systématique des déchets, même pour les déchets inertes ;

  • possibilité limitée de reprise ultérieure des déchets inertes réutilisables ;

  • la part de déchets " ultimes " (enfouissement classe 2) peut être élevée.

Bilan financier :

  • total annuel : 11 430 000 F

  • 72 F par tonne de déchets de chantier.

 

c – mise en place d’une structure de gestion départementale

Objectifs :

  • un seul interlocuteur/responsable centralisant les informations ;

  • responsabilisation des professionnels ;

  • implication des professionnels ;

  • assurer la péréquation des coûts sur le département pour ne pas créer de distorsion.

Solutions :

  • Société d’Economie Mixte ;

  • association ;

  • rédaction d’une charte.

La SEM permet d’atteindre les objectifs fixés, mais elle doit nécessairement reposer sur un partenariat fort entre collectivités, entreprises utilisatrices et chambres consulaires.