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Plan
départemental de l'Hérault - Accéder aux documents du plan
Gisement
- pratiques actuelles -
capacité
d'accueil - préconisation - suivi du plan -
Convention
1 -
Synthèse des structures existantes
L’état des lieux a permis de
dessiner deux profils du département de l’Hérault :
-
L’Est du département , organisé pour
l’accueil des déchets du BTP (déchetteries, CET 3, CET 2, plate-forme),
-
L’Ouest du département, dépourvu de
filières d’élimination pérennes
2 -
Pérennité des filières d’élimination
Le département de l’Hérault
dispose encore d’un nombre important de décharges
" brutes " pour la réception des déchets du BTP, comme
nous avons pu le mettre en évidence dans l’état des lieux.
Ces dépôts, très souvent non
contrôlés doivent être fermés dans les plus brefs délais, conformément aux
prescriptions définies dans l’arrêté du 9 septembre 1997 (relatif
aux décharges existantes et aux nouvelles installations de stockage de déchets
ménagers et assimilés), renforcées par la circulaire n° 97-94 du 10
novembre 1997 (relative à la résorption des décharges brutes).
-
Les centres d’enfouissement techniques
La loi du 13 juillet 1992 stipule
qu’à partir de 2002, seuls les déchets " ultimes "
pourront être déposés dans les centres de stockage.
Cette échéance laisse prévoir
une raréfaction des sites de stockages, et en conséquence, une inflation des
coûts. L’esprit de cette loi est, d’une part limiter la production des
déchets à la source et, d’autre part, de promouvoir la valorisation des
déchets (réemploi, réutilisation, recyclage et valorisation énergétique).Par
ailleurs, il est important de donner une définition au déchet ultime.
Pour qu’un déchet soit
considéré comme " ultime ", deux conditions doivent être
préalablement remplies :
-
la décharge devra être conforme aux
dispositions de l’arrêté ministériel du 9 septembre 1997
-
la décharge ne recevra pas de déchets bruts,
c’est-à-dire de déchets non issus de collectes séparatives et n’ayant
subi aucun processus de tri pour extraire :
-
des matériaux en vue de leur recyclage,
comme le verre, papier-carton, plastique,
-
leur fraction fermentescible ou
biodégradable en vue de leur traitement biologique (compostage,
méthanisation) ou de l’épandage agricole
-
des produits usagés faisant l’objet d’une
élimination dédiée, comme les véhicules hors d’usage, huiles de
vidange, vêtements, piles et accumulateurs
Les installations
" pérennes " comprennent l’ensemble des installations
existantes et les projets dans l’Hérault répondants aux critères
suivants :
-
durée de vie supérieure à 2002 ;
-
installations réglementaires faisant l’objet
d’une déclaration ou d’une autorisation soumise au régime des ICPE ;
-
dépôts d’inertes (CET de classe 3)
recensés, présentant une gestion satisfaisante avec contrôle des déchets
entrants, avec accès réglementé et gardiennage.
3
- Les scénarios
Afin de valider l’importance des
projets, deux scénarios ont été envisagés :
-
Les filières d’élimination existantes et
pérennes listées dans l’état des lieux ont été considérées comme
les uniques exutoires d’élimination des déchets du BTP
-
Les projets ont été intégrés et ont été
ajoutés aux structures existantes d’accueil
4 - Les
équipements à créer
Pour définir le nombre de
structures d’accueil à créer, ainsi que la nature de chacune d’elle, nous
avons procédé de la manière suivante :
Pour ce faire, nous avons
utilisé les informations en notre possession, à savoir :
Les déchetteries :
ces installations " intermédiaires " reçoivent
majoritairement les déchets des artisans. En connaissant le nombre d’artisans
par canton (information communiquée par la CAPEB) nous en avons déduit le
nombre d’artisans par zone. En se basant sur le retour d’expérience,
dans différents cantons, nous avons estimé qu’1/3 des artisans
déposaient leurs déchets en " déchetterie ", pour un
volume de
0.75 m3/semaine.
Les carrières :
l’enquête réalisée auprès des carriers nous a permis de connaître les
capacités d’accueil par site
Les CET 3 : à
partir des données existantes et par le retour d’informations des
exploitants (privés et publics), nous avons estimé une capacité moyenne d’accueil
-
Il a été réalisé une répartition de la
production annuelle des déchets du BTP par secteur et par nature de
déchets (72,8 % d’inertes / 23,7 % de DIB / 3 % de DIS /
0,5 % d’emballages)
Le tableau suivant regroupe l’ensemble
des informations.
Nature, Nombre et Capacités d’accueil
des filières d’élimination
|
|
Gisement |
annuel |
|
|
Existant |
|
|
Projets |
|
Secteur |
Inertes T/A |
DIB
T/A |
DIS
T/A |
Emballage
T/A |
Déchetterie |
Carrière
CET 3 |
CET 2 |
Déchetterie |
Carrière CET3 |
Tri |
Montpellier |
212 000 |
70 000 |
8 700 |
1 500 |
9
7 500 |
3
500 000 |
1
220 000 |
2
7 500 |
|
2 |
Pic et Etang |
87 000 |
28 000 |
3 500 |
600 |
5
18 000 |
2
300 000 |
|
4
18 000 |
2
200 000 |
|
Ganges |
5 600 |
1 800 |
200 |
40 |
1
1 000 |
|
|
|
|
|
Centre Sud |
86 000 |
28 000 |
36 000 |
600 |
8
10 000 |
1
50 000 |
1
50 000 |
|
3
300 000 |
|
Centre Hérault |
36 000 |
12 000 |
1 500 |
300 |
3
7 000 |
|
|
6
7 000 |
|
|
Piscinois |
28 000 |
9 000 |
1 000 |
200 |
2
5 000 |
|
|
10
5 000 |
7
1 000 000 |
|
Agathois |
23 000 |
7 600 |
1 000 |
200 |
|
|
|
3
4 000 |
|
|
|
|
Gisement |
annuel |
|
|
Existant |
|
|
Projets |
|
Secteur |
Inertes T/A |
DIB
T/A |
DIS
T/A |
Emballage
T/A |
Déchetterie |
Carrière
CET 3 |
CET 2 |
Déchetterie |
Carrière CET3 |
Tri |
Bitterois 1 |
70 000 |
23 000 |
3 000 |
500 |
|
1
100 000 |
1
30 000 |
6
10 000 |
2
280 000 |
|
Bitterois 2 |
25 000 |
8 000 |
1 000 |
200 |
2
1 700 |
|
|
2
1 700 |
1
140 000 |
|
Hauts-Cantons |
22 000 |
7 300 |
1 000 |
200 |
1
4 000 |
|
|
3
4 000 |
6
840 000 |
|
Minervois |
3 700 |
1 200 |
200 |
30 |
|
|
|
3
600 |
|
|
L’analyse
qualitative du tableau permet de mettre en évidence :
A la différence, les
nombreux projets de création de CET 3 sur le secteur Piscinois
dans un périmètre proche, devront être discutés au moment opportun,
afin d’en définir l’intérêt et l’utilité. En effet, le gisement
des déchets du BTP sur le secteur Piscinois ne semble pas les
justifier. Une autre remarque est à faire sur le secteur Piscinois, la
réception d’inertes sur Saint-Thibéry devra être privilégiée sur la
carrière : la structure présente l’intérêt d’exister et sera
certainement plus vite opérationnelle qu’un CET 3.
Sur le secteur Hauts-Cantons, les projets sont nombreux mais doivent être soutenus,
puisqu’il existe une bonne répartition.
- Le manque de structures d’accueil pour les
autres types de déchets du BTP, à savoir DIB, emballages et DIS sur l’ensemble
des secteurs.
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