Déchets du BTP
Languedoc Roussillon

 

 

 

 

 

Plan départemental de l'Hérault - Accéder aux documents du plan

Gisement - pratiques actuelles - capacité d'accueil - préconisation - suivi du plan - Convention

Le schéma départemental préconise 2 types de structures d’accueil :

1 - Les plates-formes 

    • des plates-formes principales (regroupement + tri) sur les zones Hauts Cantons, Bitterois 1, Bitterois 2, Pic et Etang, Centre-Hérault, Centre Sud

    • des plates-formes secondaires (regroupement) sur les zones Hauts Cantons, et Bitterois 2, Minervois, Centre Hérault et Ganges

Remarque importante : le choix des secteurs pour l’implantation des plates-formes n’est pas aléatoire. En effet, une étude a été réalisée en 1997 par le CEBTP pour le compte de l’ADEME et de la FNB, avec la participation d’EDF. Elle a porté sur la conception et la mise en place des plates-formes de regroupement, de tri et de pré-traitement des déchets de chantier. Les conclusions de cette étude ont permis de mettre en évidence les limites de rentabilité pour les plates-formes de regroupement et les plates-formes de tri.

  • Pour un gisement annuel < 40 000 tonnes, la plate-forme de regroupement doit être privilégiée.

  • Pour un gisement > 40 000 tonnes, la plate-forme de tri peut être envisagée.

En outre, une connaissance des caractéristiques du gisement peut être intéressante. En effet,

  • si la composition du gisement est aléatoire, l’installation de tri est plus adaptéea

  • a contrario, si la présence d’un matériau est prédominante, la plate-forme de regroupement est plus appropriée.

Une autre conclusion de l’étude :

  • en zone rurale, le rayon d’action de la plate-forme est de 25 km

  • en zone urbaine, ce dernier est de 10 km.

 

A - Les plates-formes principales (regroupement + tri) :

Les sites d’implantation que nous préconisons figurent sur la carte. Ces derniers ont été choisis de manière arbitraire, en corrélation avec les conclusions des différentes étapes de l’étude.

Des variantes pourront être apportées en fonction des spécificités et des opportunités locales, des quantités effectivement reçues, de l’évolution de la gestion des déchets et des résultats des premiers montages opérationnels expérimentaux.

Les plates-formes de tri pourront accueillir les déchets préalablement triés par les professionnels et les déchets en mélange pour lesquels le tri n’a pu être réalisé. Elles vont permettre d’offrir aux professionnels des solutions de proximité pour toutes les catégories de déchets, avec une garantie des coûts de prise en charge.

Les sites d’implantation retenus devront être facilement accessibles. L’accueil des déchets se fera sans distinction pour les petites et les grosses quantités. Les quantités de déchets acheminés seront suffisantes pour que les filières de valorisation soient rentables et que leurs coûts soient optimisés.

Pour éviter les impacts liés aux transferts des inertes sur un centre de stockage, la plate-forme de tri pourra être associée à un centre de stockage de classe 3.

La carte met en évidence l’association des plates-formes de tri avec les centres de stockage de classe 3.

B - Les plates-formes secondaires (regroupement) :

Les sites d’implantation que nous préconisons figurent sur la carte. Comme nous l’avons fait remarquer dans le paragraphe précédent, les sites d’implantation ne sont pas figés et sont susceptibles d’évoluer.

Les plates-formes de regroupement pourront être assimilées à de grosses déchetteries d’entreprises, c’est-à-dire ouvertes exclusivement aux professionnels (entreprises du Bâtiment et Travaux Publics). Elle pourront accueillir les déchets préalablement triés par les professionnels et les déchets en mélange pour lesquels le tri n’aura pas été effectué.

Ces différents sites vont permettre le stockage temporaire des déchets pour optimiser les coûts logistiques de transport des déchets, notamment dans les zones géographiques éloignées des installations de traitement, dépourvues de structures d’accueil pérennes dans le temps (cas des décharges " brutes "). Ces centres sont destinés à regrouper les déchets produits d’une manière dispersée, sur un site unique, en attente d’un transfert par véhicule de moyenne capacité importante vers une plate-forme de tri ou un centre de stockage.

Par ailleurs, pour éviter les impacts liés aux transferts des inertes sur un centre de stockage, la plate-forme de regroupement pourra être associée à un centre de stockage de classe 3. Le site pourra également permettre le stockage temporaire des inertes dans l’attente de leur valorisation.

La carte met en évidence l’association des plates-formes de regroupement avec les centres de stockage de classe 3.

 

2 - Les centres de stockage de classe 3

Les créations de centres de stockage de classe 3 qui figurent sur la carte sont associées aux plates-formes. Le but est de mettre en place d’une part, des structures d’accueil qui remplaceront les décharges " brutes ", d’autre part d’éviter les dépôts sauvages et surtout répondre aux attentes des professionnels du BTP pour la réception de toutes les catégories de déchets.

Pour répondre à l’attente des professionnels, nous attirons également l’attention sur le fait qu’un projet doit être initié sur le secteur de Montpellier, pour la réception de l’amiante-ciment.